La mode pour les danseuses

Après analyse des différentes publications sur le sujet des costumes Glazik, rencontre avec le référent du terroir et visite au Musée de Quimper, il a été envisagé de choisir pour le nouveau costume des danseuses une mode de bourg de grand dimanche des années 1870-1880.

Cette époque est une période d'évolution du costume des femmes avec des modes intermédiaires entre les formes anciennes du manchoù notamment et la forme moderne.

Sur ces photographies (éditions Villard - Quimper), on observe pour les femmes :

  • des jupes et tabliers amples descendant jusqu'au milieu des chevilles. On note des plis marqués et repassés.
  • des tabliers qui semblent en tissu assez lourds et brochés, portés le plus souvent plongeant avec la possibilité de rajouter au-dessus une ceinture pour les jours de mariage et de cérémonie
  • des galons en tissu disposés en bas de la jupe et du tablier; ces galons vont évoluer avec des bandes de velours noir qui quitteront le bas du tablier pour remonter sur le tablier qui aura tendance à raccourcir
  • un jiletenn de tissu léger blanc ou bien un jiletenn de drap sombre; ce dernier finira par se généraliser ainsi que les manches sur le jiletenn dans les modes de la fin des années 80
  • un manchoù qui porte encore des manches et dont les kornoù se sont abaissés et vont arriver à l'horizontale à la fin des années 80.

Au niveau de la coiffe et des parures :

  • la coiffe reste assez couvrante
  • le jiletenn n'est pas nécessirement brodé ni orné de galons mais il comporte un col plissé à l'arrière
  • il est couramment porté un ruban avec un coeur et une croix, surtout sur un costume de dimanche pour aller à la messe

Les chaussures restent des chaussures plates. Pour autant les chaussures à bout carré avec des boucles tendent à être remplacées par des chaussures plus modernes.

Modes de fête et grand dimanche - Jiletenn clair

Jiletenn sombre : Kornoù plus ou moins abaissés

Une autre mode envisagée

Plusieurs éléments et des idées de thèmes de spectacle nous ont conduit à envisager des costumes différents avec une mode plus paysanne :

  • le souhait des adhérents d'avoir des costumes gais et colorés
  • le fait que les danseurs portent des bragoù-braz qui ont perduré en mode paysanne